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B. A. Shailor et C. W. Dutschke (éd.), Scribes and the Presentation of Texts

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Barbara A. Shailor et Consuelo W. Dutschke (éd.), Scribes and the Presentation of Texts (from Antiquity to c. 1550). Proceedings of the 20th Colloquium of the Comité international de paléographie latine. Beinecke Rare Book & Manuscript Library, Yale University (New Haven, September 6-8, 2017), Turnhout, 2021.

Éditeur : Brepols
Collection : Bibliologia, 65
604 pages
ISBN : 978-2-503-59516-0
90 €


What roles did scribes play in Antiquity, the Middle Ages, the Renaissance?
Scribes played complex, often overlooked roles in the production of hand-written texts across Antiquity, the Middle Ages, and the Renaissance. Some scribes simply copied the exemplar; other scribes participated with authors and decorators in establishing the mise-en-page and overall appearance of a text. Many decisions needed to be made regarding the selection of text script; the style of rubrication, display scripts, and initials; the placement and execution of potentially elaborate illuminated images. What was the role of the scribe in contributing to the decision-making process or in determining the final format and material appearance of a document, scroll or codex?

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G. Baldo et L. Beltramini (éd.), Livius noster. Tito Livio e la sua eredità

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Gianluigi Baldo et Luca Beltramini (éd.), Livius noster. Tito Livio e la sua eredità, Turnhout, 2022.

Éditeur : Brepols
Collection : Giornale Italiano di Filologia - Bibliotheca, vol. 26
904 pages
ISBN : 978-2-503-59298-5
€ 130 (excl. VAT)

This book stems from a conference on Livy held at the University of Padua, on the occasion of the bimillenary of the historian's death (6-10 November 2017). The aim of the volume is to shed new light on lesser-known aspects of Livy's historiography, by approaching his work from a broad and interdisciplinary perspective. The papers, written by established scholars as well as by younger researchers, span from classical philology to ancient history and archaeology, also incorporating an in-depth investigation of Livy's reception through the centuries (from the Middle Ages to the Modern Era) and different fields of the humanities (philosophy, political thought, figurative arts).

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C. Meissner et P. Altenhoven, Synonymia. Petit traité des synonymes latins pour l’apprentissage du vocabulaire

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Carl Meissner et Pierre Altenhoven, Synonymia. Petit traité des synonymes latins pour l'apprentissage du vocabulaire, Bruxelles, 2022.

Éditeur : Éditions Safran
Collection : Langues et cultures anciennes (LCA), 33
200 pages
ISBN : 9782874571305
36 €

Le philologue allemand Carl Meissner (1830–1900), connu pour sa célèbre "Phraséologie latine", est aussi l'auteur d'un volume qui prend pour objet les synonymes latins : ouvrage pédagogique plus que traité théorique, il est conçu pour faciliter l'apprentissage du vocabulaire latin. En tissant des liens entre les mots, qu'il s'agisse de similitudes ou de distinctions, ce "Petit traité des synonymes" se révèle fort utile tant pour la version que pour le thème. Mieux discerner les nuances de sens permet en effet de mieux maîtriser les langues, de comprendre et d'interpréter les textes plus finement.

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I. Hilbold, Habiter dans des jardins. Les aristocrates et leurs horti dans la Rome tardo-républicaine

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Ilse Hilbold, Habiter dans des jardins. Les aristocrates et leurs horti dans la Rome tardo-républicaine, Strasbourg, 2022.

Éditeur : De Boccard
Collection : Etudes d'archéologie et d'histoire ancienne
276 pages
ISBN : 978-2-7018-0630-3
59 €

Au cours des dernières décennies, la recherche sur l'aristocratie romaine s'est largement diversifiée en s'ouvrant, au-delà des aspects politiques et prosopographiques bien défrichés, à de nouvelles problématiques telles que les formes de communication des élites, la sémiologie du pouvoir ou encore les rapports entre les pratiques politiques et l'espace. La monographie s'insère dans ces nouvelles approches et y apporte une importante innovation : si l'espace de la vie aristocratique a longtemps été conçu de façon dichotomique entre urbs et rus, entre domus et uilla, le travail proposé démontre la pertinence d'un troisième espace trop longtemps négligé par la recherche, les horti résidentiels de Rome. L'étude des jardins en tant que résidences aristocratiques, situées dans des espaces verdoyants en dehors et en même temps très proches de la ville, permet de remplacer la dichotomie domus-uilla par le triptyque domus-horti-uilla, de découvrir un cadre peu connu de l'action politique, ainsi que les conditions et potentialités des interactions spécifiques à ce troisième lieu de résidence. L'étude des horti s'appuie sur une analyse systématique de l'ensemble des sources littéraires. Elle prend en compte les données archéologiques lorsqu'elles sont conservées et disponibles. L'étude de l'historiographie des jardins est le préalable de la conceptualisation de l'objet de recherche.

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Augustin d'Hippone, Les commentaires des Psaumes, Ps 53-60

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Augustin d'Hippone, Les commentaires des Psaumes - Enarrationes in Psalmos, Ps 53-60, éd. Martine Dulaey, Paris, 2021.

Éditeur : Institut des Études augustiniennes
Collection : Bibliothèque Augustinienne (BA 60)
736 pages
ISBN : 978-2-85121-312-9
74 €

Augustin (354-430) est le premier auteur latin ayant fait un commentaire complet du psautier qui sera d'autant plus lu dans les siècles suivants qu'il prend souvent l'allure d'une prédication très vivante. Les huit Enarrationes de ce volume sont des commentaires des Ps 53 à 60 prêchés par Augustin à des dates diverses et portent la marque de la polémique contre les donatistes pour les unes, et de la lutte contre les idées pélagiennes pour les autres. La traduction française, œuvre d'une équipe de chercheurs qui travaillent ensemble depuis longtemps, se fonde sur le texte latin du CCSL 39 qui a été mis à jour à l'aide de l'édition d'H. Müller dans le CSEL 94/1 (2004). Chaque Enarratio est précédée d'une introduction propre qui précise les circonstances qui l'ont vu naître et sa visée propre, et elle est accompagnée d'une abondante annotation infra-paginale ainsi que de 20 notes complémentaires.

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Augustin, Contre Julien. Livres I-III

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Augustin, Contre Julien - Contra Iulianum. Livres I-III. Traduction et commentaire de Mickaël Ribreau, Paris, 2021.

Éditeur : Institut des Études augustiniennes
Collection : Bibliothèque Augustinienne (BA 25A)
692 pages
ISBN : 978-2-85121-313-6
70 €


Dans le volume 25/A de la Bibliothèque augustinienne, on pourra lire une traduction nouvelle des livres I à III du contre Julien d'Augustin. Il s'agit d'une œuvre majeure d'Augustin. Elle intéresse non seulement les lecteurs d'Augustin, mais aussi ceux qui s'intéressent à ce qu'on appelle rapidement le « pélagianisme », car Augustin réfute l'A Turbantius de Julien d'Eclane, œuvre qui n'est connue que grâce aux citations de l'évêque d'Hippone. Le lecteur peut ainsi mieux comprendre ce qui oppose les « pélagiens », partisans du libre arbitre et Augustin, défenseur de la grâce. Au cours de l'œuvre, sont traités, analysés et expliqués des thèmes majeurs du christianisme ancien comme le rapport entre la grâce et le libre arbitre, le péché originel, le rôle du baptême, le rapport entre raison et autorité des écritures, l'autorité des Pères de l'Eglise.

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K. K. Vé, Romulus, Quirinus et Victoria

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Karlis Konrads Vé, Romulus, Quirinus et Victoria. La construction d'une mémoire collective à Rome entre 338 et 290 av. J.-C., Paris, 2021.

Éditeur : Les Belles Lettres
Collection : Collection d'études anciennes. Série latine, 86
368 pages
ISBN : 978-2-251-45260-9
45 €


La période entre 338 et 290 av. J.-C. marque le début de l'entreprise de conquête systématique, qui permit à Rome de devenir maîtresse de ce qui était considéré comme la « terre habitée », avec les premières étapes qu'en furent la soumission du Latium et l'achèvement des guerres, longues et difficiles, contre les Samnites. Rome était enfin sortie du conflit des ordres qui avait vu s'affronter les patriciens et les plébéiens : elle avait désormais à sa tête une aristocratie regroupant des représentants des deux parties de la cité, la nobilitas, qui lança la ville dans une politique d'expansion, rendue possible par la disparition des tensions du passé. Mais, comme tout impérialisme, l'impérialisme romain devait se fonder sur une idéologie : l'auteur montre que cela se fit par la construction d'une mémoire historique attribuant à la cité, depuis sa fondation par Romulus, une mission de domination universelle, voulue et garantie par les dieux. Cette émergence d'une idéologie d'État se traduisit par la construction de nouveaux temples, celui d'une nouvelle venue dans le panthéon romain, la déesse de la Victoire Victoria et celui de Quirinus, c'est-à-dire le fondateur de Rome divinisé. L'auteur étudie minutieusement les faits, en analysant en détail les textes des auteurs anciens mais aussi ayant recours aux données les plus récentes de l'archéologie, que la riche iconographie fournie dans l'ouvrage permet d'appréhender.

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