Compitum

Robert Muller, Sénèque. Fragments et Témoignages. Épigrammes, Paris, 2025.

Éditeur : Vrin
Collection : Bibliothèque des textes philosophiques
136 pages
ISBN : 978-2-7116-3227-5
12 €

Sénèque est un auteur stoïcien majeur, le premier dont il subsiste un grand nombre de textes. Cette relative abondance, la chose est peu connue, ne représente pourtant qu'une partie de la production totale : on estime en effet que la moitié environ des écrits de Sénèque est perdue, ne subsistant qu'à travers des titres et des fragments. Ces restes, méconnus et rarement exploités, ne sont pourtant pas insignifiants, car ils contiennent des thèses et des sujets dont on n'a pas d'autres témoignages dans l'oeuvre conservée.
Sénèque est aussi un écrivain de talent, qui en dehors des textes philosophiques a écrit plusieurs tragédies. C'est pourquoi on n'a pas hésité à lui attribuer en outre un ensemble de poésies connu sous le nom d'Épigrammes. Si certains de ces poèmes sont sans doute de la main de Sénèque, il est difficile de l'assurer pour tous. Plutôt que d'en faire un choix arbitraire, on a préféré offrir aux lecteurs l'occasion de découvrir l'ensemble de ces textes rarement édités.

Source : Vrin

Charles Brittain et James Warren (éd.), Cicero's Tusculan Disputations, Cambridge, 2025.

Éditeur : Cambridge University Press
214 pages
ISBN : 9781009586054
£ 95.00

Cicero composed the Tusculan Disputations in the summer of 45 BC at a time of great personal and political turmoil. He was grieving for the death of his daughter Tullia earlier that year, while Caesar's defeat of Pompey's forces at Munda and return to Rome as dictator was causing him great fears and concerns for himself, his friends and the Republic itself. This collection of new essays offers a holistic critical commentary on this important work. World-leading experts consider its historical and philosophical context and the central arguments and themes of each of the five books, which include the treatment of the fear of death, the value of pain, the Stoic account of the emotions and the thesis that virtue is sufficient for happiness. Each chapter pays close attention to Cicero's own method of philosophy, and the role of rhetoric and persuasion in pursuing his inquiries.

Anthony James Boyle, Seneca: Phoenissae, Edited with Introduction, Translation, and Commentary, Oxford, 2025.

Éditeur : Oxford University Press
496 pages
ISBN : 9780198889168

Phoenissae is probably Seneca's final play, left unfinished at the time of his death in 65 CE from a suicide ordered by the emperor Nero. It is a work of great dramatic, poetic, and intellectual force, a paradigm of Rome's literature of civil war, packed with the latter's vocabulary and imagery and permeated by issues central to Senecan thinking and tragic practice. Prominent themes include: the imperatives of family and self, of identity and place; violence and cost (psychological, familial, social); anger, self-loathing, suicide, and moral action; fate, guilt, horror; the cyclicity and triumph of evil; the allure of power; the violation of nature; the failure of pietas. Also meriting notice are more formal issues of theatricality, literary self-consciousness, and belatedness. Especially important is the theme of incest, its dissolution of political, moral, social, and natural order, its collapse of individual identity, its function as metaphor for the evil of civil war. Like the unfinished epic of Seneca's nephew Lucan, Phoenissae is immediate precursor to the bloody internecine warfare of 68–69 CE and a prophetic mirror of Rome.

Halima Benchikh-Lehocine, Combattre les dieux, Grenoble, 2025.

Éditeur : UGA Éditions
Collection : Lire l'Antiquité
316 pages pages
ISBN : 978-2-37747-535-3
35 €

Qu'elle fasse référence au combat d'un mortel offensant un dieu dans un accès d'hybris ou qu'elle désigne les guerres que livrent les Olympiens, la théomachie est un motif essentiel de la mythologie grecque. Elle est absolument centrale dans l'œuvre de Nonnos de Panopolis, poète égyptien de langue grecque du Ve siècle après J.-C., à qui la tradition attribue l'épopée des Dionysiaques et une Paraphrase versifiée de l'Évangile de Jean. En effet, dans ce corpus hétérogène, une figure récurrente émerge : celle de l'opposant à la divinité ou θεόμαχος (« théomaque »). Ses incarnations sont multiples tant chez les ennemis du fils de Zeus dans les Dionysiaques que chez ceux de Jésus dans la réécriture de l'Évangile de Jean. Le présent livre offre le portrait et l'analyse de cette figure du théomaque en prenant en compte, pour la première fois dans la bibliographie en français, l'intégralité de l'œuvre nonnienne.

Source : uga-editions.com

Séverine Clément-Tarantino et Florence Klein (éd.), Regards croisés sur l'auteur. Autour d'Alain Deremetz, Villeneuve d'Ascq, 2025.

Éditeur : Presses Universitaires du Septentrion
382 pages
ISBN : 978-2-7574-4452-8
30 €

Dix-sept spécialistes en quête d'auteur – ou comment croiser les regards depuis différentes disciplines pour mieux cerner une notion incontournable des sciences humaines et sociales.
Qu'advient-il quand différentes disciplines des sciences humaines et sociales considèrent l'auteur sous toutes les facettes ? Autour d'Alain Deremetz – auteur lui-même en raison des voies interprétatives qu'il a ouvertes et pour un style bien reconnaissable –, plusieurs enseignants chercheurs éclairent de leurs points de vue variés un nom et une fonction que l'histoire, les conditions matérielles et les contextes culturels ont constamment amené à redéfinir, et font ainsi apparaître, par-delà les différences d'époque, des constantes ou des retours frappants.

Saint Bonaventure, Commentaire sur l'Ecclésiaste. Introduction, traduction et notes par Anne-Clotilde Meaudre-Bossenec. Texte latin de l'édition des pères de Quaracchi, Paris, 2025.

Éditeur : Les Belles Lettres
Collection : Bibliothèque scolastique, 21
832 pages
ISBN : 9782251457178
89 €

De saint Bonaventure, on connaît surtout les écrits théologiques ou les opuscules spirituels. Ses commentaires bibliques sont moins connus et n'ont jamais été traduits en français. Ils constituent pourtant une part importante de l'oeuvre du Docteur Séraphique, rédigée pendant la période de son enseignement à Paris, au Studium des Franciscains, de 1254 à 1257. Parmi eux, le Commentaire sur l'Ecclésiaste a fait l'admiration de nombre de ses contemporains.